Présentation de la commune de La Rochénard

France > Nouvelle-Aquitaine > Deux-Sèvres > La Rochénard

Des origines anciennes

Les premières mentions d'une occupation humaine sur le territoire de La Rochénard remonteraient au 1er siècle ou au début du 2e siècle de notre ère. Des fouilles archéologiques menées entre 1978 et 1979 ont permis la découverte d’un cimetière à incinération datant de cette époque. En 1995, un second chantier archéologique a été ouvert sur un site au sud de la commune, à proximité d’une ancienne voie romaine reliant Saintes à Angers. Ces fouilles ont permis de mettre au jour des ossements humains et d’animaux calcinés, des tessons de céramique, des clous, des fragments de verre et de monnaies romaines. Ces découvertes sont à rapprocher de celles qui ont été faites dans le vicus gallo-romain d’Usseau distant de 1,5 km. Ces objets sont aujourd’hui conservés au centre Culturel Pierre-Henri Mitard à Usseau. (parcelle E 44)

Toponyme

Le toponyme de la commune est connu depuis 1287 sous le nom de Rocha Aynardi. En 1362, l’orthographe du nom évolue et devient La Roche Esnart, puis en 1381 La Rochesnard et La Roche Esnard en 1688. L’orthographe du nom de la commune s’est stabilisée en 1793.

Population

En 1797, la commune de La Rochénard compte 296 habitants. La population augmente fortement au début du 19e siècle. En 1836 la commune compte 619 habitants. Elle continue de progresser et atteint 703 habitants en 1861. Puis elle diminue et compte 662 habitants en 1872, 649 habitants en 1881, 563 habitants en 1891, jusqu'en 1936 où elle compte 329 habitants. La population augmente à partir de 1962. En 2017, elle comptait 583 habitants.

Une commune tournée vers l'agriculture

Au 19e siècle, la culture de la vigne se développe sur la commune, mais en 1874, atteints par le phylloxéra les ceps de vignes commencent à péricliter. En 1878 le maire de la commune écrivait : “tous les morceaux de vigne en sont atteints plus ou moins”. L’économie se tourne alors vers l’élevage et la culture céréalière. En 1948, La Rochénard est désignée comme l'une des deux communes pilotes du remembrement pour le département des Deux-Sèvres. La Rochénard a été choisie en raison des nombreuses réalisations effectuées dans la 1ère moitié du 20e siècle pour l’améliorer la qualité de vie, comme l'aménagement des chemins ruraux, la construction d'un château d’eau, le développement de l’eau courante et de l’électricité, la construction de bains-douches.

La commune de La Rochénard est située dans la partie sud de la Communauté d'agglomération du Niortais, à la frontière entre le Marais poitevin et la plaine de Niort, elle s'étend sur 8,55 km². L'altitude varie entre 27 et 72 mètres.

L'habitat est regroupé, la majorité de la population se situe dans le bourg. Deux hameaux implantés à la limite du territoire communal composent également la population de La Rochénard : Olbreuse au sud dont la partie la plus importante se située sur le territoire d'Usseau et Maison Neuve, à l'est situé à la frontière de la commune de La Foye-Monjault. La route départementale 115 traverse le village du nord au sud, et la route départementale 1 traverse la commune à l'est au niveau du hameau de Maison neuve. A l'ouest du bourg se trouve un bois de 80 ha, appelé "bois du Fief Dupont", il a été divisé en de nombreuses parcelles privées après 1808. Ces divisions sont marquées par des murets en pierre sèche vraisemblablement construits par des ouvriers agricoles avant la crise du phylloxera.

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